Ne sous-estimez pas les coûts de fonctionnement pour l'outillage de forage directionnel horizontal.

Dans le domaine du forage directionnel horizontal, la question des coûts de fonctionnement se pose toujours lors de l'achat d'une nouvelle foreuse. Et pour de bonnes raisons, car il est aussi important de connaître les coûts de fonctionnement d'une foreuse que de connaître son prix d'achat.

L'expression  « coûts de fonctionnement » est souvent utilisée par les entrepreneurs de construction souterraine.

Il peut s'agir des dépenses liées à l'utilisation d'une machine, comme la consommation de carburant, l'entretien et les pièces d'usure.

Dans le domaine du forage directionnel horizontal, la question des coûts de fonctionnement se pose toujours lors de l'achat d'une nouvelle foreuse. Et pour de bonnes raisons, car il est aussi important de connaître les coûts de fonctionnement d'une foreuse que de connaître son prix d'achat.

Il est moins courant, cependant, de prendre en compte les coûts de fonctionnement lors de l'achat et de l'utilisation des outils pour des machines de forage directionnel. Une telle omission peut avoir des conséquences pour une entreprise.

« L'outillage pour forage vertical peut avoir un impact important sur la productivité globale d'une machine, » explique Carrie Ver Ploeg, responsable des technologies de pointe chez Vermeer, et, à ce titre, en charge du développement des produits pour l'outillage de forage directionnel horizontal.

Le processus de sélection de l'outillage commence avec la définition des objectifs de productivité d'un certain projet et des problèmes connus, tels que les dimensions du chantier, les conditions du terrain et les obstacles sur le tracé du forage. Négliger l'une de ces variables peut entraîner une mauvaise décision quant à l'outillage, comme :

  • Le choix des trépans — choisir un trépan qui n'est pas conçu pour travailler dans, par exemple, de la pierre ou de l'argile compact peut avoir une incidence sur la vitesse et la précision du forage pilote dans ces conditions. Ou bien, à l'inverse, choisir un trépan qui est conçu pour travailler dans la roche, lorsque vous travaillez dans du loam, peut inutilement augmenter vos coûts d'outillage.
  • Le choix du porte-trépan — Il faut choisir une enveloppe de sonde qui offre une forte puissance de signal, une direction constante et une facilité d'utilisation répondant aux besoins du tracé de forage voulu.
  • Le choix des accessoires d'alésage arrière — La position de la buse en fonction des conditions du terrain peut également avoir des conséquences sur les coûts de fonctionnement. Lors de l'alésage arrière, un mauvais choix d'alésoir qui n'aurait pas la bonne géométrie pour maintenir à la fois la vitesse et la taille du trou peut conduire à des pertes de production.

En fait, le choix de l'outillage de forage vertical est très important. C'est encore plus vrai à une époque où les entrepreneurs de forage directionnel horizontal doivent faire face à des marges et des délais serrés. Mais il est également important dans un secteur tendu comme celui des réseaux de fibre optique.

« Actuellement, dans le secteur de la fibre, les entrepreneurs sont souvent bien moins bien payés par mètre de ligne installée que ces dernières années, » explique Ver Ploeg. « Ils doivent donc augmenter le nombre de mètres réalisés chaque jour. Là encore, avoir le bon outillage permettant d'obtenir une plus grande vitesse de forage peut avoir un gros impact sur le coût global de fonctionnement. »

SOUS-ESTIMATION DE LA QUESTION DE L'OUTILLAGE

Malgré toutes ces raisons, la question de l'outillage est encore souvent sous-estimée. Parce que l'outillage est un élément soumis à l'usure et qu'une grande partie de son utilisation se fait sous terre, où les opérateurs ne sont pas toujours sûrs de ce à quoi ils font face, ils ont tendance à accepter cette usure quelle qu'elle soit.

« Parfois, nous posons la question aux entrepreneurs : ‘Combien de temps pensez-vous pouvoir utiliser votre trépan ou votre alésoir ?’ Et ils répondent ‘Cela dépend des conditions du terrain,’ » raconte Ver Ploeg. « Pour eux, c'est normal, c'est une pièce d'usure, cela peut varier. »

Ce point de vue commence à changer car les entrepreneurs de forage directionnel font de plus en plus face à des marges serrées, poursuit Ver Ploeg. A présent, ils prêtent une plus grande attention au nombre d'outils dont ils ont besoin pour un projet et combien de mètres ils vont pouvoir réaliser avec. Certains fabricants d'outillage intègrent du carbure pour améliorer la qualité de leurs outils et de plus en plus d'entrepreneurs de forage directionnel horizontal cherchent à mieux connaître les différents types de carbure et les processus de fabrication utilisés.

Un autre exemple de la sous-estimation de la question de l'outillage est celui de l'enveloppe de sonde. Il est important qu'elle transmette bien le signal mais ce point n'est pas assez pris en compte dans les considérations d'un entrepreneur lorsqu'il planifie un forage. Disposer d'une sonde avec une coiffe dont la forme lui permet de transmettre de manière constante un signal peut améliorer la précision d'un forage et le temps nécessaire pour le réaliser.

CALCUL DES COÛTS DE FONCTIONNEMENT

Il n'est pas nécessairement complexe de calculer des coûts de fonctionnement pour l'outillage. La première étape importante, selon Ver Ploeg, est d'avoir un bon plan de forage. Comprendre le tracé de forage, connaître le mieux possible les conditions de terrain, avoir en stock les outils nécessaires et les apporter sur le chantier pour éviter de devoir attendre l'arrivée d'un outil. Se demander également si la durée de vie estimée et la productivité d'un outil justifie son prix.

« L'estimation des coûts de fonctionnement peut être faite en prenant en compte le point suivant : ‘Voilà les différents outils dont j'ai besoin et voilà la durée de vie que nous espérons pour ceux-ci avant qu'ils ne doivent être remplacés,’ » propose-t-elle.

Elle recommande également aux entrepreneurs de travailler avec un partenaire comme un vendeur ou un fabricant pour trouver l'outillage le mieux adapté à leurs opérations de forage. Elle pense que Vermeer offre à ses clients un outillage de qualité, bien adapté à leurs travaux et à leurs budgets.

NE ROGNEZ PAS SUR LES COÛTS

Essayer de tirer le meilleur de votre outillage est judicieux. Essayer de réduire les coûts en ignorant les meilleures pratiques n'est pas une bonne idée. Pourtant, c'est ce que font certains entrepreneurs de forage directionnel horizontal, et souvent quand il s'agit des raccordements de l'outillage.

Il y a différentes pièces de raccordement dans un train de tiges de forage, et ces raccordements doivent être faits selon les meilleures pratiques. Certains entrepreneurs peuvent être tentés d'oublier ces meilleures pratiques en omettant d'importants éléments du train de tiges de manière à réduire le coût total de fonctionnement ou le temps passé à raccorder cette pièce.

Utiliser un outillage et une foreuse d'une manière non prévue par le fabricant peut être dangereux et peut avoir comme conséquence une perte de productivité. Certains fabricants ont créé un outillage qui ne permet pas d'omettre les raccordements nécessaires. Dans ce domaine, il ne faut pas rogner sur les coûts.

OUTILLAGE ET GESTION DU FLUIDE DE FORAGE

Le choix de l'outillage peut également avoir des conséquences sur la gestion du fluide de forage.

« L'une des plus grandes variables des coûts de fonctionnement est la quantité de fluide qui sera nécessaire sur le chantier, » explique Ver Ploeg. « En conséquences, toute caractéristique ou variante d'un outillage pouvant aider les entrepreneurs à contrôler et utiliser la bonne quantité de fluide, que ce soit en augmentant le volume de fluide en présence de roches ou en le réduisant dans le cas de terre, peut avoir un impact important sur les coûts de fonctionnement. »

Le choix de l'enveloppe de sonde peut affecter la gestion du fluide. Vermeer, par exemple, conçoit ses enveloppes de sonde de manière à donner à l'entrepreneur la possibilité de choisir la quantité de fluide en circulation dans l'enveloppe tout en protégeant les pièces électroniques présents dans l'enveloppe. Pour le choix d'une enveloppe de sonde, Ver Ploeg recommande de vérifier le débit de fluide et de s'assurer qu'elle a la capacité de gérer le volume et la direction du fluide qui en sort. Les pièces électroniques dans l'enveloppe peuvent être chères. Les entrepreneurs doivent donc s'assurer que l'enveloppe qu'ils utilisent permet le passage d'une quantité suffisante de fluide pour assurer une réfrigération correcte des pièces.

Il en est de même pour les alésoirs. Un entrepreneur doit prendre en compte le nombre de buses sur l'alésoir ainsi que leur taille et leur orientation. La direction des buses et le fait de savoir si ces buses permettront à l'opérateur de placer stratégiquement le fluide où il faut peuvent permettre à l'outil de découper plus efficacement.

La mise en place des buses peut être discutée. Les entrepreneurs ont chacun leurs préférences et ce qui leur paraît le mieux convient généralement. D'une manière générale, dans la roche dure, une plus grande pénétration est souhaitée et une découpe en ligne droite fonctionne souvent mieux. Ver Ploeg compare le processus à un pommeau de douche réglée de sorte que l'eau sorte en jet du centre du pommeau. Lorsque les conditions de terrain deviennent moins abrasives, une plus grande pulvérisation est souhaitable. Si l'on reprend la comparaison avec le pommeau de douche, ce serait comme régler le jet d'eau de sorte qu'il sorte en pulvérisation par la partie externe du pommeau.

Ver Ploeg explique qu'en raison de l'importance du fluide de forage sur l'outillage et sur l'ensemble du projet, il est nécessaire que les entrepreneurs offrent une formation aux nouveaux opérateurs sur les méthodes qu'ils souhaitent appliquer dans le domaine de la gestion du fluide. C'est un investissement initial qui s'avèrera profitable sur le long terme.

« Il est très important, pour le projet et pour l'outillage, d'utiliser la bonne quantité de fluide, » précise-t-elle. « Si un opérateur utilise trop de fluide, cela a le même effet que si vous avez trop de glaçons pilés dans votre paille. Cela peut faire plus de mal que de bien. Si une quantité insuffisante de fluide est utilisée, c'est l'inverse qui se produit. Cela ne rejette pas les débris. »

Vermeer, le logo Vermeer et Equipped to Do More sont des marques de commerce de Vermeer Manufacturing Company aux U.S.A. et/ou dans les autres pays.

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